Vous souhaitez réduire vos factures d’énergie ? Si vous avez un chauffage central au fuel ou au gaz, l’augmentation du prix de l’énergie peut vous inciter à vouloir faire des économies. De même, un chauffage électrique est une installation raisonnable à l’installation, mais coûteuse en fonctionnement.
Pour alléger les factures énergétiques et gagner en confort de chauffe, l’installation d’un poêle à bois est une alternative intéressante. Un simple conduit de fumées suffit à raccorder une cheminée à foyer fermé ou un poêle. Cependant, si vous souhaitez plus qu’une petite flambée occasionnelle pour une soirée au coin du feu, un poêle à double combustion est un choix intéressant.
Le fonctionnement du poêle à double combustion permet de faire des économies de combustible et de bénéficier d’une réduction d’impôt.
Comment fonctionne un poêle à double combustion ?
La technologie de la double combustion ou postcombustion permet d’augmenter le rendement de poêles à bois à puissance égale.
Le principe est de provoquer la combustion des gaz et particules produits lors de la combustion primaire.
Une deuxième chambre de combustion est créée au-dessus du foyer classique. Grâce à l’apport d’air secondaire et l’élévation de la température, les émissions de gaz vont s’enflammer et créer cette postcombustion.
Ce recyclage des gaz augmente la performance de l’appareil. Ainsi, les bûches ou les granulés atteindront un meilleur rendement, jusqu’à 90 %.
La double combustion : un système qui améliore la performance des poêles à bûches et à granulés
Les anciens appareils à bois, cuisinières, poêles, cheminées à combustion directe sont plus polluants. Lorsque les bûches s’enflamment, la chaleur provoque une pyrolyse qui dégage des gaz et des particules polluantes.
Le conduit de fumées les évacue directement, provoquant une forte pollution de l’air.
Lors de la double combustion, les gaz et particules sont enflammés, augmentant la chaleur dans le foyer et réduisant la quantité de cendres.
C’est un gain d’environ 40 % de combustible qui est réalisé grâce à la double combustion, ou turbocombustion.
L’apport d’air secondaire de ce type de poêle réduit l’entretien de l’appareil.
Comment choisir son appareil à double combustion sans se tromper ?
Le choix de votre appareil dépend de plusieurs critères :
- esthétique ;
- puissance ;
- rendement ;
- isolation ;
- combustible.
Quand l’esthétique dépend du combustible
De nos jours, les poêles à bois proposent la double combustion, qu’il s’agisse d’un poêle à bûches ou à granulés de bois.
Cependant, les modèles de poêles à granulés de bois sont souvent design. Il existe bien moins d’appareils au charme de l’ancien, par rapport au poêle à bois classique.
Le plaisir de charger ses bûches dans le foyer en fonte n’est pas possible avec les appareils à granulés. La flamme est également différente et les vitres sont plus hautes sur le poêle à granulés que sur le poêle à bois.
À noter que les deux types de combustibles proposent des appareils de type fourneau, très classiques, et même des versions bouilleurs en relève d’un chauffage central à eau.
Définir la puissance et le rendement de votre poêle
La puissance de votre poêle est à déterminer en fonction de votre maison. L’isolation de la maison, la taille de la pièce sont des éléments importants dans votre choix.
De même, le type d’appareil aura une influence sur le rendement. Un poêle en acier sera moins performant et moins cher qu’un poêle en fonte. Cependant, le poêle en fonte apportera davantage d’inertie.
C’est surtout l’autonomie qui est importante. En fonction du type de poêle, elle peut aller jusqu’à 15 heures pour un poêle à bûche. Ce qui permet de maintenir un lit de braises toute la nuit. Le matin, il suffit d’ajouter une bûche de bois et les flammes repartent.
Les poêles à granulés ont une autonomie qui peut atteindre plusieurs jours. Quant aux poêles de masse, une seule flambée par 24 heures suffit.
Les avantages de la double combustion pour un poêle à bois
Outre les avantages écologiques importants et la réduction des consommations de combustible, la double combustion permet un entretien plus facile.
La vitre du foyer se salit moins, le cendrier se vide moins souvent et on y met moins de bois. Les conduits sont moins encrassés. Cette technologie largement utilisée ne majore pas le prix des appareils.
De plus, les poêles à double combustion font l’objet d’aides gouvernementales comme la prime forfaitaire « MaPrimeRénov » ou la prime CEE.
Le chauffage au bois à l’aide d’un poêle à double combustion est une bonne alternative pour profiter de la chaleur du bois et réduire ses factures d’énergie. La double combustion permet de réduire la pollution due aux émissions de fumées. Elle permet également de bénéficier des aides de l’État et du crédit d’impôt accordé aux appareils estampillés Flamme verte.